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Affichage des articles du janvier, 2017

L’eau sale dans les «guerres propres» occidentales

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De l’Irak à la Yougoslavie, de l’Afghanistan à la Libye, du Yémen à la Syrie, les guerres ouvertes ou secrètes de l’Occident ont impliqué le ciblage militaire systématique des infrastructures fournissant l’eau potable aux populations. Des millions de personnes en ont été durement affectées. Une plongée dérangeante dans les méandres des « guerres propres » des puissances occidentales. L’instrumentalisation de l’eau dans les conflits armés est une tactique plurimillénaire. Selon le géographe Philippe Boulanger, dès l’Antiquité , « le détournement des eaux [est] recommandé par le stratège chinois Sun Tse dans L’Art de la guerre (Ve siècle av. J.-C.), ou par le stratège romain Frontin dans Les stratagèmes (Ier siècle apr. J.-C.) ». D’après l’historien Jean-Nicolas Corvisier, il existe dans la Grèce antique « une certaine conscience de ce qui se fait et de ce qui ne se fait pas durant les conflits (…) : ne pas utiliser des armes interdites ; ne pas empoisonner les eaux ; ne pas prive

2017, le grand basculement ?

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L’effondrement de l’Empire atlantiste et de sa contre-civilisation tourne au tragi-comique. Le spectacle est tellement désolant que l’on se surprend même à éprouver une certaine gêne devant la petitesse des acteurs pris au piège de cet épilogue pourtant historique. La gêne par exemple de voir le minuscule Obama se ridiculiser encore davantage en donnant des coups de pieds rageurs dans son château de sable; de voir aussi la volaille merdiatique occidentale s'obstiner à piailler en perdant ses dernières plumes de crédibilité; de voir encore la panique des prétendants au trône hexagonal devant leur propre vacuité; de voir enfin la sublime élite européenne se persuader qu’elle a encore un rôle à jouer. La gêne en somme de voir toute la caste dirigeante de l'hyper-Titanic atlantiste s’avilir jusqu’au grotesque pour arracher encore au temps qui les vomit quelques lambeaux de vie. 2017 descend pourtant sur leur nuque comme un impeccable couperet. L'année du grand basculement ?