Fatigue chronique, fibromyalgie & vaccinations

Initiative citoyenne

 

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Des documents secrets révèlent que des chercheurs qui étudiaient le lien entre le syndrome de fatigue chronique et la vaccination se sont vu refuser les financements.

 

Christina England

 

Des documents secrets qui, depuis des années, avaient été dissimulés dans des archives, montrent clairement que, quand des chercheurs en matière médicale ont sollicité un financement pour étudier plus en détail le lien entre les vaccinations et la maladie débilitante que représentent l’Encéphalomyélite Myalgique (EM, aussi appelée « fibromyalgie ») et le Syndrome de fatigue chronique (SFC), leurs demandes ont été rejetées. Il leur a été conseillé de s’orienter de préférence vers des recherches en psychiatrie.

 

Pendant de nombreuses années, des chercheurs et des professionnels de santé ont soupçonné qu’il pouvait y avoir un lien entre les vaccins et l’EM/SFC. La chose a été difficile à prouver parce que de nombreuses preuves qui appuyaient cette thèse ont été ignorées ou dissimulées pour toute une série de raisons.

 

Avant de vous parler de ces documents secrets qui ont été cachés au public depuis les années 1990, je vais tenter d’expliquer ce qu’on entend par les termes EM/SFC.

 

Qu’entend-t-on par « EM » et « SFC » (Syndrome de Fatigue Chronique) ?

 

Essayez d’imaginer que vous vous êtes mis au lit après avoir fait du sport intensif pendant toute une journée et que vous vous réveilliez avec tous vos muscles douloureux et endoloris. C’est cette condition que vit chaque jour la personne qui souffre de fibromyalgie ou Encéphalomyélite Myalgique (EM). Chaque mouvement est douloureux et nécessite d’énormes efforts.

 

Le Syndrome de Fatigue Chronique (SFC) est une maladie au cours de laquelle la personne souffre d’un épuisement total. Contrairement à l’épuisement habituel qui peut être surmonté par une bonne nuit de sommeil, le SFC ne s’améliore pas avec le sommeil ou le repos. [1]

 

Selon un site internet « plusieurs pays ont donné à cette maladie le nom de EM/SFC ; certains experts utilisent ces termes de manière interchangeable, tandis que d’autres considèrent que l’un est un sous groupe de l’autre. »

 

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Le mot « myalgique » signifie douleurs musculaires et Encéphalomyélite veut dire inflammation du cerveau et de la moelle épinière. L’Encéphalopathie signifie que la fonction cérébrale est altérée. [2]

 

Le SFC et la fibromyalgie ou « EM » affectent les personnes de différentes manières. Il n’y a pas deux personnes qui vivent la maladie de la même manière. N’importe qui peut être touché et à n’importe quel âge. Les personnes atteintes  doivent souvent endurer une énorme fatigue très invalidante, des douleurs musculaires et articulaires, des troubles du sommeil et des problèmes gastriques. Les troubles de mémoire et de concentration sont monnaie courante. Dans de nombreux cas, l’apparition de la maladie est liée à une infection virale. Des opérations ou des accidents peuvent aussi être des facteurs déclencheurs, alors que chez d’autres, le début de la maladie est plus insidieux [3].

 

Le sale petit secret (pas si petit que ça)

 

Selon les documents qui m’ont été remis, des subventions ont bien été refusées à des chercheurs qui voulaient étudier un lien possible  entre la vaccination et le SFC/EM. Ces documents n’ont été découverts que quand ils sont tombés sous la règlementation de la « Liberté d’accès à l’information ». (Freedom of Information Act)

 

(Il est intéressant de noter à ce propos que tous les documents portaient l’inscription : « non accessible avant 2071 ».)

 

En 1992, Doris Jones, étudiante en médecine (post doctorat) fit une demande de financement au Centre de Recherche Médicale (MRC) pour pouvoir effectuer une recherche sur le lien qu’elle pensait exister entre les vaccins, les antibiotiques et le développement du SFC/EM.

 

Le 25 mai 1992, Jones écrivit une lettre au Dr Peter Dukes du MRC dans laquelle elle expliquait que le Colloque de Ciba (Ciba Geigy Corporation est une société pharmaceutique suisse, actuellement dirigée par Novartis) auquel elle avait assisté, avait été une expérience unique pour elle. Elle expliquait qu’elle étudiait le SFC/EM pour une formation de troisième cycle, bien que ne faisant pas partie du corps médical et n’étant  affiliée à aucune association de patients.

 

Elle décrit comment elle a été choquée par le « gouffre énorme » entre la façon dont la maladie est perçue par les médecins généralistes et psychiatres et la façon dont elle affecte les gens en réalité.

  

Madame Jones décrit en détail le projet de recherche épidémiologique globale qu’elle avait réalisé sur le SFC/EM en y incluant le résumé (Abstract) à l’intention du Dr Dukes. Elle écrivait :

 

« Vous noterez que les détails sur les facteurs associés tels que vaccins, antibiotiques et allergies peuvent être pertinents, de même que l’alimentation, le stress et les anciennes infections. Il est assez déconcertant de constater que certains de ces facteurs associés peuvent aussi être observés chez certains sujets apparemment en bonne santé, notamment chez des élèves… »

 

Elle appuya ses théories avec des références à d’autres recherches déjà publiées. Elle joignit l’un de ces articles pour le Dr Dukes où elle écrit :

 

« En effet, l’une des équipes du Professeur Behan a récemment identifié les séquences d’un entérovirus qui étaient identiques au virus du vaccin contre la polio et ce, dans une proportion de patients atteints d'un syndrome de fatigue « post viral », soigneusement sélectionnés. »

 

Jones a également présenté d’autres documents ayant fait l’objet de recherches rigoureuses pour soutenir sa thèse et qui mentionnaient diverses vaccinations et antibiotiques comme facteurs déclenchants possibles du SFC/EM.

 

Bien que Jones ait apparemment fourni au MRC des preuves documentées suffisantes en vue d’obtenir un financement, sa demande fut finalement rejetée en faveur d’autres projets de recherche qui avaient cependant fourni moins de preuves convaincantes.

 

A l’époque de sa demande, le SFC/EM était présenté comme un trouble psychiatrique. Jones voulait dissiper ce mythe en démontrant que le SFC/EM était en fait un trouble physique provoqué par les vaccinations et en particulier par le vaccin antitétanique et/ou les antibiotiques.

 

Des souffrances inutiles

 

Il est intéressant de noter que Mme Jones a bien mis le doigt sur le cœur du problème. Il devient dès lors plus facile de comprendre les raisons pour lesquelles elle s’est vu refuser un financement. Elle écrit d’une manière assez naïve :

 

« Vous conviendrez que dans les circonstances actuelles, une recherche épidémiologique à grande échelle sur la maladie semble souhaitable. Bien qu’il soit évident qu’il y ait lieu de prendre en considération les conséquences qui pourraient en découler pour l’industrie pharmaceutique, il n’en reste pas moins que cette exigence ne devrait pas trop peser par rapport à l’énorme et inutile souffrance humaine, comme par rapport au nombre d’handicapés d’âge moyen ou même plus jeunes qui seraient peut-être handicapés à vie et à la charge de l’état. »

 

Ces documents montrent à quel point les échanges entre Madame Jones et le MRC ont été plus qu’animés et tout spécialement quand le MRC lui a fait comprendre qu’il n’était pas le moins du monde intéressé à appuyer sa demande. En lieu et place, le MRC lui a suggéré de s’adresser à un organisme de bienfaisance pour son financement !

 

Etait-ce parce que la recherche sur les vaccins et les antibiotiques est financièrement avantageuse pour l’industrie pharmaceutique et dans ce cas, cette option de recherche ne se serait guère avérée rentable ? Il semble qu’il en ait bien été ainsi, à en lire les documents fournis.

 

Le 22 décembre 1992, le MRC a écrit à Jones en se défendant d'avoir refusé sa demande pour le motif qu'elle avait évoqué les vaccinations comme cause possible du SFC/EM. Le MRC a affirmé que la véritable raison était qu’elle n’était pas « compétitive ». Il déclarait :

 

« Vous laissez entendre qu’il pourrait y avoir un lien entre les vaccins, le SFC et la fibromyalgie (ME). Les séquelles des vaccinations en général relèvent du Département de la Santé. Le problème est d’établir la spécificité de ce lien avec le SFC. Je puis cependant vous assurer que le MRC ne peut hésiter à appuyer une recherche ou tout autre élément qui pourrait avoir un lien avec le SFC, pour autant que cette recherche soit «compétitive. »

 

Miser sur les favoris

 

Il ressort de la lecture de la documentation, qu’au lieu de faire des recherches sur le plus grand éventail de causes possibles, le MRC a, sans arrêt, favorisé les recherches entreprises par l’Institut de Psychiatrie et a mentionné ce fait dans au moins trois documents.

 

Le 24 mars 1992 , Dukes écrivit à un inconnu (étant donné le contenu de la lettre, on pourrait penser qu’il s’agit de Madame Jones) :

 

« Comme vous le suggérez, le Conseil finance des travaux sur le SFC de l’Institut de Psychiatrie, un établissement possédant d’excellents dossiers de recherche en neurologie, neuropathologie et pas seulement en psychiatrie. Le projet auquel vous pouvez vous référer serait intitulé : « Approche Epidémiologique pour l’Etude du Syndrome de Fatigue Chronique. »

 

Il a été révélé plus tard que le MRC avait accordé la somme de 91.000 £ à l’Institut de psychiatrie pour financer la recherche. Dans une lettre de 1995 adressée à Ms Heather White de Département de la Santé, ils écrivent :

 

« Les enquêteurs ont prévu d’étudier la prévalence du SFC parmi des sujets de 18 à 45 ans (qui suivaient les directives de la médecine officielle) en prenant en compte les variables démographiques, cliniques et psycho sociales. Ils ont en outre prévu d’identifier les personnes souffrant de fatigue prolongée à la suite d’infections virales afin de pouvoir déterminer combien de cas pouvaient être classés dans le groupe répondant aux critères du SFC. Nous n’avons pas encore reçu le rapport final détaillant les conclusions de l’étude. Je tiens à souligner que nous recevons peu de demandes de subvention concernant le SFC et en dehors de l’étude épidémiologique mentionnée ci-dessus, aucune demande n’a pu correspondre à des exigences scientifiques suffisamment élevées pour mériter un financement. »

 

Il est évident que des recherches sur les vaccins et les antibiotiques comme déclencheurs possibles de SFC/EM  ne présentent pas "un caractère scientifique suffisant" pour répondre aux « normes élevées » requises par le MRC !

 

Il est vraiment dommage que le MRC n’ait pas pu reconnaître les véritables mérites de Doris Jones alors qu’elle possédait un Master en sciences et avait fait de nombreuses publications sur le sujet. L’un de ses articles publié en 1997 était intitulé « Fibromyalgie (EM) et vaccinations » [4] On y lisait :

 

« J’ai eu l’attention particulièrement attirée par les cas de personnes souffrant de EM et qui avaient été vaccinées un mois avant de déclencher une infection ou d’autres problèmes de santé qui ont conduit à une EM. Dans certains cas il n’y avait pas d’infection-  une vaccination seule semblait avoir déclenché l’apparition de l’EM. Il y avait aussi un petit groupe qui m’a informé avoir reçu un traitement au long cours de corticostéroïdes avant de finalement recevoir un vaccin qui a déclenché la maladie.

 

Il est peut-être significatif de signaler que des effets indésirables des vaccins, des médicaments, des sensibilités particulières aux produits chimiques ou aliments ont été signalés avec une régularité quasi prévisible. Les résultats de mon étude ont été montrés au cours de la Conférence internationale de Dublin sur le Syndrome de Fatigue Chronique en 1994. »

 

Conclusion

 

En sélectionnant préférentiellement les recherches, le MRC a potentiellement condamné de nombreuses personnes à une vie de souffrances à la suite de cette maladie. Au lieu de financer des recherches sur une variété de causes possibles, le MRC semble avoir opté de ne financer que les théories du « tout est dans la tête » défendues par les psychiatres qui ne s’intéressent qu’à se remplir les poches. Il est regrettable que leur vision soit à ce point limitée surtout quand il s’agit de répartir les financements. Comment pouvons-nous en apprendre davantage sur cette maladie débilitante quand la recherche est entravée d’une manière aussi effrayante ?

 

Références

  1. http://www.nhs.uk/conditions/Chronic-fatigue-syndrome/Pages/Introduction.aspx
  1. About.com Myalgic Encephalomyelitis/Encephalopathy (ME) http://chronicfatigue.about.com/od/cfsglossary/g/MECFS.htm
  1. http://www.meassociation.org.uk/?p=1001
  1. Doris M. Jones MSc – ME and Vaccinations First Published by Yoga and Health March 1997 http://www.investinme.org/InfoCentre-vaccines-popup-1.htm

 

Recherches complémentaires

  1. Doris M. Jones MSc – ME and Septrin First published in Yoga and Health 1996 http://www.investinme.org/InfoCentre-vaccines-popup-3.htm
  2. The UK Health Select Committee Report ‘The Influence of the Pharmaceutical Industry’ published April 2005 Doris M Jones MSc http://www.ecomed.org.uk/wp-content/uploads/2011/09/9-jones.pdf
  1. www. Parliament.UK -Memorandum by Doris M Jones MSc (AL 26) http://www.publications.parliament.uk/pa/cm200304/cmselect/cmhealth/696/696we19.htm

 

Source: Vactruth

 

http://www.initiativecitoyenne.be

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