USA: au delà de la mascarade des élections à venir… L’état fasciste par excellence !

L’état obsolète a fusionné avec Wall Street et le cartel des grosses industries, c’est officiel pour la sphère critique alternative: Les Etats-Unis sont un état fasciste !

 

“Le fascisme devrait plutôt être appelé corporatisme car il est la fusion de l’état et du cartel industriel” (Benito Mussolini)

 

Dr. Paul Craig Roberts

 

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Les républicains franchissent le Rubicon

 

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Quelqu’un se rappelle t’il lorsque la radio publique nationale (RPN) était une voix indépendante ?

 

Durant les années 1980, la RPN était constamment sur le dos du gouvernement Reagan; elle avait sans doute un penchant démocrate et beaucoup de ses reportages à propos du gouvernement Reagan étaient à sens unique, mais la RPN était une voix indépendante et elle disait parfois des choses correctes.

 

Au XXI ème siècle cette voix a disparu, ce qui était l’intention du régime de George W. Bush. Bush a mis une femme républicaine en charge et a clarifié aux producteurs et aux hôtes du show que leur financement public était en danger.

 

L’argent surpasse bien souvent les principes et lorsque les corporations ajoutèrent leur gros financement, la RPN s’effondra. Aujourd’hui, les stations de radio locales prétendent toujours qu’elles sont financées par leurs auditeurs, mais vous avez sans doute remarqué comme moi, qu’il y a maintenant beaucoup d’annonces publicitaires corporatives, déguisées en ces termes devenus traditionnels: “avec le soutien de…” Si vous n’écoutez pas de la musique classique, vous écoutez de la publicité de ces corporations.

 

Aujourd’hui, la totalité des “médias de masse” est fermée aux diseurs de vérité. Les médias américains sont le ministère de la propagande de Washington. Les médias américains n’ont qu’une seule fonction unique: mentir pour le compte de Washington.

 

Ce qui me rappela de la démission de la RPN fut le reportage de la RPN ce 31 Août avec ses deux voix habituelles discutant de la convention républicaine et du discours de Romney.

 

Après avoir été témoin de la violation par les républicains de leur propre règle durant leur convention nominative de Tampa en Floride et avoir vu leur harcèlement au sujet des délégués de Ron Paul, on pourrait s’attendre à une discussion sur le refus du parti républicain d’autoriser Ron Paul d’être placé dans la liste nominatrice ou le nombre de ses délégués annoncé.

 

La question vitale était évidente: Comment le peuple américain peut-il faire confiance aux républicains avec la gestion de ce grand pouvoir qu’est la branche exécutive de la nation, lorsque le parti républicain vient juste de finir de démontrer à tous ses qualités stalinistes en écrasant l’aile anti-guerre et anti-état policier de son parti ?

 

Cet autoritarisme était purement gratuit. Romney avait bien suffisamment de délégués pour être nominé candidat. Cela ne lui aurait rien coûté de suivre les règles du jeu et de permettre à Ron Paul d’être placé dans la nomination et le nombre de ses délégués d’être rapporté. Au lieu de cela, Romney a effacé le contingent pro-liberté du parti républicain.

 

Les chemises brunes ont démontré leur pouvoir.

 

Le dernier républicain qui évinça une partie de son propre parti fut Garry Goldwater et il subit une défaite cinglante aux élections. Cela ne peut que nous faire demander si les républicains comptent sur ces machines à voter électroniques programmées avec des logiciels appartenant au républicains, qui ne laissent aucune trace papier des votes. Les démocrates ont acquiescé à la fraude électorale républicaine. Il y a eu de nombreux cas de sondage à la sortie des urnes indiquant que le choix des électeurs étaient différent des résultats montrés par les machines à voter programmées par les républicains.

 

On aurait pu penser que la RPN et ses experts auraient trouvé un parallèle avec Goldwater et l’auraient commenté, mais la suppression des délégués de Ron Paul était déjà passée aux oubliettes.

 

On aurait pu penser que la RPN et ses experts auraient également trouvé le discours de Clint Eastwood fascinant comme sujet de discussion. Eastwood avait un discours approuvé par le comité national du parti républicain, mais l’a complètement ignoré. Au lieu de cela, Eastwood se tint debout près d’une chaise vide et prétendit parler à Obama, mais cela aurait tout aussi bien pu être Romney sur la chaise. En prétendant parler à Obama, Eastwood parvint à faire passer son message sans être hué par l’audience républicaine.

 

Peu parmi cette audience républicaine comprirent ce qui se passait, mais il y eut quelques visages fermés lorsqu’Eastwood dit: “Je n’ai pas pleuré autant depuis que j’ai appris qu’il y avait 23 millions de personnes sans emploi dans ce pays”.

Encore plus de visages républicains fermés lorsqu’Eastwood montra son opposition aux guerres d’Afghanistan et d’Irak et demanda à la chaise: “Pourquoi ne ramenez-vous pas les troupes à la maison demain matin ?”. Ceux qui pensait qu’il s’en prenait à Obama applaudirent; ceux qui réalisèrent qu’il critiquait en fait la ligne dure du parti républicain ne furent pas contents.

 

Mais la RPN et les médias américains en général sont inconfortables avec la réalité d’un parti politique dont un de ses héros lui dit ses quatre vérités et un parti politique suffisamment stupide pour répéter l’erreur de Barry Goldwater. L’establishment pourrait s’en plaindre. L’argent pourrait se tarir ou des employés pourraient être virés pour avoir permis qu’une telle histoire soit passée sur les ondes. Les démocrates ont perdu leur financement indépendant lorsque la délocalisation a tué les syndicats. Il n’y a plus de puissances pour contre-balancer Wall Street et les cartels industriels, auxquels la cour suprême des Etats-Unis a accordé les droits du premier amendement de la constitution afin de pouvoir acheter les élections américaines et placé les agences régulatrices et la banque fédérale en charge des finances nationales.

 

A Tampa, les républicains ont éliminé le vote Ron Paul parce qu’ils sont subjugués par le pouvoir et sa démonstration gratuite et surfaite. Peut-on faire confiance à de telles personnes si imbues du pouvoir et de l’excitation de l’utiliser, qu’elles laisseront tomber le pouvoir lorsqu’elles échoueront aux prochaines élections ? Il y a suffisamment d’ordres exécutifs présidentiels et d’ordres de sécurité national signés, certains par le démocrate Obama, pour que le président puisse les endosser et refuser de faire face aux urnes.

 

Une fois que Rome eut accepté le coup d’état de Jules César, la république romaine disparut. Ceux qui essayèrent de sauver cette république en assassinant César échouèrent, parce que la majorité des légions avait basculé du côté de la dictature, qui leur promettait bien plus d’argent que la république ne l’avait jamais fait. Le nom de “césar” devint le nom des dictateurs romains.

 

Aux Etats-Unis, même votre police locale des plus amicale est passée du côté de la dictature. Et ils sont armés de ses outils. Un de mes amis, tireur de compétition, m’a dit qu’alors qu’il quittait son club de tir le 27 Août dernier, un véhicule du bureau du Sheriff local entra, il s’agissait d’un véhicule blindé, quelque chose qu’on s’attendrait à voir sur un champ de bataille; ce véhicule était suivi par un camion de ce même bureau du Sheriff rempli d’équipement militaire. Mon ami me dit que le club de tir autorise la police locale à utiliser le stand ainsi les membres du club ne subissent pas de harcèlement inutile de la part des policiers concernant leurs armes à feu sur la route de leur maison au club pour s’entrainer. Il me dit que les policiers s’alignent jusqu’au nombre de 30 personnes, tous portant des armes automatiques qui sont interdites aux membres du club de tir, et ils tirent tous sur une seule cible, 30 policiers vidant des chargeurs de 30 cartouches sur la même cible …

 

Il demanda un jour à nos protecteurs s’ils s’entrainaient pour une sorte de compétition. La réponse fut: “Non, nous nous préparons à contrôler le résultat des évènements lorsqu’il y a des problèmes.”

 

Contrôle est le mot clé. Nous avons vu maintenant depuis un certain nombre d’années que le parti républicain est accroc du pouvoir. Vous rappelez-vous lorsque le gouvernement Bush vira le ministre de la justice qui refusa l’ordre de n’accuser que des démocrates ? Vous rappelez-vous du piège transparent dont fut victime le gouverneur populaire démocrate d’Alabama Don Siegelman ? Il y a des indices concordants indiquant que le républicain Karl Rove prit avantage d’un juge fédéral républicain, vulnérable d’après des rapports à des accusations pour corruption et d’un procureur républicain complice d’alabama pour évincer le gouverneur Siegelman. Le message aux démocrates était le suivant: si vous êtes élus dans les territoires du sud, nous vous aurons.

 

Mais n’ayez crainte, nous avons “la liberté et la démocratie”, nous a dit George W. Bush soi-même.

 

Le faible et foie jaune gouvernement Obama n’a pas commué la sentence scandaleuse de Siegelman. L’incapacité pour les démocrates de se lever comme un seul homme pour leurs propres membres et leurs propres principes est la meilleure des indications que nous ayons nous disant que la tyrannie républicaine prévaudra.

 

Il n’a pas fallu 10 minutes au César Bush pour éliminer la condamnation à la prison du chef conseiller de Dick Cheney pour avoir révélé l’identité d’un agent de la CIA, un crime selon la loi. Mais le ministère de la justice (sic) d’Obama soutient la destruction par Karl Rove d’un de ses gouverneurs le plus populaire.

 

Ce fut la faible opposition de gauche aux nationaux socialistes qui donna le monde à Hitler.

 

Le parti républicain est devenu le parti de la haine. Des décennies de frustration ont rendu les républicains méchants. Ils font objection à tout ce qui s’est passé depuis la grande dépression des années 1930 pour rendre les Etats-Unis une société plus humaine.

 

Le parti républicain veut le pouvoir ainsi il pourra détruire tous les vestiges des lois et règlementations sur l’état-providence et tout ce que les républicains désapprouvent: les pauvres, les minorités, les libéraux, les “ennemis étrangers” imaginaires, les anti-guerre et tous les autres qui défient leur autorité, ces faiblards américains qui ressentent de la compassion pour les infortunés, la constitution américaine, ce document libéral-rose-communiste qui chérit les criminels, les immigrants illégaux et les terroristes et tous les dissidents à une politique de toujours plus enrichir le un pour cent au détriment des autres 99 pour cent.

 

Par dessus tout, les républicains veulent transformer la sécurité sociale et le Medicare en centres de profit pour les corporations privées.

 

Le monde serait-il surpris si les républicains mettaient des chemises brunes ? L’Amérique s’est auto-déclarée comme étant “la nation indispensable”, justifiant son hégémonie sur le monde. Tout pays qui ne se soumet pas à Washington est un “ennemi”. La propagande néo-conservatrice qui veut que l’Amérique soit cette nation indispensable ayant un droit hégémonique ressemble de beaucoup au tristement célèbre: “Deutschland über alles”.

 

Il y a juste une décennie le régime Bush a démontré qu’il pouvait passer outre la loi statutaire de la nation, la constitution et la séparation constitutionnelle des pouvoirs afin de concentrer un pouvoir sans partage dans le bureau du président.

 

Lorsque les démocrates ont repris le contrôle du congrès aux élections de mi-mandat, ils ne firent rien à propos des crimes sans précédent et anticonstitutionnels de George W. Bush. Le porte-parole démocrate de la chambre des représentants, qui aurait facilement pu faire destituer Bush pour ses crimes évidents contre la loi américaine et la constitution, annonça qu’il n’était “pas question de destitution”. L’argent était bien plus important pour la porte-parole démocrate Nancy Pelosi, que la règle de la loi.

 

Quand le peuple n’a plus de partis politiques qui le représentent, il est voué à la tyrannie.

 

Et à la guerre.

 

La Russie et la Chine sont sur le chemin de l’hégémonie totale de Washington, Romney, le candidat à la présidence des Etats-Unis pour les républicains, a déclaré que la Russie “est notre ennemi géopolitique n°1” pour s’être opposée à Washington et ses plans de renverser violemment le gouvernement syrien. Pourquoi le renversement du gouvernement syrien est-il si important pour Washington que Romney, dans une crise de folie aigue, a amené les Etats-Unis inconsidérément en confrontation directe avec la Russie ?

 

L’arrogance et la prétention mènent à la guerre. Les Américains veulent-ils vraiment d’un président qui est si dangereux qu’il déclare gratuitement qu’une nation puissamment nucléairement armée est notre ennemi prioritaire ? L’armée géorgienne entrainée pourtant par les Etats-Unis et Israël n’a pas tenue une heure lorsque cet ancien état soviétique provoqua de manière insensée et sur les conseils de Washington, l’ours russe.

 

Pendant ce temps là, le régime Obama lui, concerné par le développement économique rapide de la Chine, a indiqué qu’il pense que la Chine est l’ennemi n°1. Le régime Obama a oublié que la Chine, alors qu’elle n’était encore qu’un pays primitif et arriéré industriellement, combattit et mis en échec les Etats-Unis en Corée il y a plus d’un demi-siècle.

 

Le régime Obama a annoncé que la flotte américaine allait être replacée dans le Pacifique oriental, que les Etats-Unis regardent la mer de chine du sud comme un intérêt national, et que de nouvelles bases navales, aériennes et terrestres seraient établies aux Philippines, en Corée du Sud, au Vietnam, en Thaïlande en Australie et en Nouvelle-Zélande, et ailleurs dans la région. Le but de ces bases est de bloquer l’accès de la Chine à des sources d’énergie et de matières premières, ce que fit Washington au Japon dans les années 1930.

 

Les Américains se rendent-ils compte que la suffisance et l’idiotie de leurs leaders politiques ont maintenant mis en selle les Américains contre deux ennemis n°1, tous deux très bien équipés avec des armées patentes et un arsenal nucléaire ? L’Iran peut se réjouir car cela le retire des feux de la rampe.

 

Washington va de l’avant avec ses bases militaires et la propagande de guerre se lève d’un cran ou deux. La presse à la botte britannique fut rapide pour s’aligner sur Washington. Un lecteur britannique de mes articles rapporte que le Guardian/Observer et le New Statesman ont sauté à la gorge de Poutine: “Tous les jours de cette semaines nous avons eu droit à des histoires sur Poutine et la Russie. Des titres du style ‘Dictature médiévales’ comme nous l’avons vu dans l’Observer de dimanche dernier (le 26 Août) sont communs. Dans le Newstateman de cette semaine nous avons une photo de Poutine en première page avec ce titre: ‘Poutine et le régime de la terreur’ où ils ont mis une couronne sur la tête de Poutine et l’ont habillé comme un tsar. Ce n’est qu’un champ de bataille non-stop contre la Russie.”

 

Une autre ligne d’attaque de la Russie par Washington est le soutien par Washington des groupes terroristes tchétchènes dans le Caucase et le financement des groupes d’opposition en Russie pour manifester et perpétrer des actes terroristes. Les insinuations de corruption et de fraude électorale viennent essentiellement des groupes financés par Washington qui opèrent en Russie.

 

Voir: http://www.globalresearch.ca/al-qaeda-blitzkrieg-wests-terror-battalions-eye-russia-next/ et http://landdestroyer.blogspot.com/2012/08/bombshell-us-neo-cons-state-department.html Avec ces méthodes, Washington espère déstabiliser le gouvernement russe et l’isoler internationalement afin d’enlever cet obstacle à l’hégémonie de Washington sur le monde.

 

Deux des conseillers néoconservateurs d’extrême-droite de Romney ont dit que Romney président “confronterait Moscou sur ses pauvres crédits démocratiques, son bilan des droits de l’Homme et sa règle de la loi.” Les médias occidentaux se refusent à commenter sur l’ironie de ces supputations propagandistes contre la Russie et venant des Etats-Unis, le pays qui a détruit l’habeas corpus et le processus légal de mise en accusation, la protection des accusés, qui torture les prisonniers en violation totale des conventions de Genève et sa propre loi statutaire; un pays qui kidnappe, torture et assassine des étrangers tout aussi bien que ses propres citoyens, soutien le terrorisme contre la Libye, la Syrie, l’Iran et la Russie, malmène la loi internationale, ne se soumet lui-même jamais à cette loi mais l’utilise comme un arme contre les gouvernements qu’il a diabolisé au préalable, alors qu’il mène des opérations militaires contre sept pays musulmans sans aucune déclaration de guerre.

 

Le procès des criminels allemands à Nüremberg après la seconde guerre mondiale a établi que l’agression ouverte est un crime de guerre. L’agression ouverte, renommée par Washington “guerre préventive”, est devenue un point charnière du principe de la politique étrangère américaine.

 

Comme Poutine l’a remarqué, Washington est coupable des crimes qu’elle reproche aux autres, mais Washington permet tout à “la nation indispensable”.

 

Amerika über alles!

 

Url de l’article original:

 

http://www.paulcraigroberts.org/2012/09/04/the-republicans-cross-the-rubicon-paul-craig-roberts/

 

http://resistance71.wordpress.com/2012/09/06/empire-du-goulag-levant-ex-usa-au-dela-de-la-mascarade-des-elections-a-venir-letat-fasciste-par-excellence/

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