Ingérence impérialiste en Syrie: Le crime contre la paix d’Hillary Clinton !

Hillary Clinton doit démissionner

 

Les mentions de faux rapports en regard de “massacre” en Syrie afin d’en appeler au chapitre 7 de la charte des Nations-Unies. Une politique va t’en guerre irresponsable ont endommagé de manière irrévocable la crédibilité américaine.

Tony Cartalucci

 

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~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

La ministre des affaires étrangères américaine Hillary Clinton a tenté de nombreuses fois d’utiliser une série d’atrocités fabriquées afin de faire passer au forceps une résolution du conseil de sécurité de l’ONU pour autoriser la même campagne militaire tragique et destructrice contre la Syrie que celle qui fut menée contre la Libye. Sa dernière tentative fut tellement ouvertement frauduleuse et grossièrement mensongère, que la continuité de ses fonctions comme ministre des affaires étrangères fait risquer un déclin permanent et exponentiel de la légitimité américaine dans le monde entier

 

Le 14 Juillet 2012 – L’état de déséquilibre profond de la politique étrangère américaine a été exemplifié cette semaine avec le “massacre” de Tremseh en Syrie. Avant que quelque forme de confirmation que ce soit n’ait pu être faite, et basée uniquement sur des rapports “d’activistes”, Hillary Clinton écrivit un communiqué du ministère des affaires étrangères qui disait ceci: a US State Department statement:

 

“J’ai été terriblement attristée et outragée d’apprendre par la voie de rapports un autre massacre commis par le régime syrien qui a pris la vie de 200 hommes, femmes et enfants dans le village de Traymseh. Des rapports crédibles indiquent que cet acte innommable fut commis par des tirs d’artillerie, de tanks et d’hélicoptères, preuve indiscutable que le régime massacre délibérément ses propres citoyens. La Syrie ne peut pas être en paix, stable ou démocratique tant qu’Assad ne quitte pas le pouvoir et qu’une politique de transition ne commence. Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat dans et autour de Hama afin de permettre aux observateurs de l’ONU d’entrer dans Traymseh. Ceux qui ont commis ces atrocités seront identifiés et seront rendus responsables.

 

Tant que le régime Al-Assad continue de faire la guerre contre le peuple syrien, la communauté internationale doit continuer à mettre la pression sur le régime pour arrêter les violences et permettre à une solution politique d’aller de l’avant. Le conseil de sécurité devrait mettre tout son poids derrière le plan Annan pour un cessez-le-feu immédiat et une politique de transition et signifier clairement au régime qu’il y aura des conséquences s’il ne se soumet pas. L’histoire jugera ce conseil. Ses membres doivent se demander si Assad et son régime doivent continuer à commettre des violences sans nom contre leur propre peuple et si c’est l’héritage qu’ils veulent laisser.

 

Le Conseil de Sécurité bien entendu va mettre tout son poids derrière le plan de paix de Koffi Annan avec des provisions en place du chapitre 7 de la charte de l’ONU, ce qui veut dire que des sanctions et une intervention militaire, comme ce fut le cas en Libye, seront subséquemment mises en vigueur.”

 

Ce que la ministre des affaires étrangères américaine essayait de faire était de proposer une résolution du CS de l’ONU autorisant une intervention militaire (et par conséquent, un changement de régime en Syrie, après lequel ils sont engagés de longue date), puis d’utiliser des rapports fabriqués pour vendre la résolution aux opinions publiques et diplomatiques. Ceci constitue un crime évident contre la paix et une conspiration pour déclencher une guerre agressive, ces deux choses étant des chefs-d’accusation résultant du procès de Nuremberg.

 

Tremseh fut une bataille et non un massacre

 

Alors que les faits émergent peu à peu de ce qu’il s’est passé à Tremseh en Syrie, il devient de plus en plus évident que le ministère des affaires étrangères américain, avec ses contre-parties britannique, française, allemande et australienne, ont essayé de vendre une nouvelle guerre d’agression de l’OTAN, basée sur un prétexte complètement faux.

Le New York Times dans son article , “New Details of a Battle Challenge Reports of a Syrian Massacre” a rapporté que des “activistes”, les soi-disant “Armée Syrienne Libre” (ASL) et le “Conseil National Syrien (CNS)”, soutenus par l’occident ont donné des rapports des faits contradictoires.

 

Ce qui put être vérifié sur place par les observateurs de l’ONU arrivés sur les lieux, est que la vaste majorité de ceux qui ont été “massacrés”, étaient des hommes en âge de combattre, avec des membres de l’opposition eux-mêmes concédant qu’ils étaient en fait des militants combattants tués. Le chiffre de “200” cité par Clinton, était en fait le nombre de militants qui s’étaient regroupés à Tremseh afin de planifier la prochaine étape de leurs activités terroristes. Des locaux ont passé l’information à l’armée syrienne, qui a encerclée la zone et neutralisée les combattants durant une bataille que l’ASL a finalement perdue.

 

Non seulement cela, mais l’ONU confirme que les opérations de sécurité syriennes ont ciblé des poches rebelles “spécifiques”, rendant les accusations de Clinton disant que le gouvernement avait “délibérément massacré des civils innocents” à leur niveau : un mensonge éhonté.

 

En d’autres termes, Hillary Clinton a falsifié son communiqué, qui fut divulgué à l’entière “communauté internationale”, clamant que “200 hommes, femmes et enfants” avaient été délibérément massacrés, alors qu’en réalité il s’agissait de l’armée syrienne restaurant l’ordre public face à des terroristes armés. Après que l’armée syrienne ait eu sécurisé la zone de Tremseh, ils mirent à jour une vaste cache d’armes trouvées dans la zone, ainsi que des militants de l’ASL faits prisonniers qui comprenaient à la fois des combattants turcs et des combattants libyens, ce qui voulait dire que ceux qui ne furent pas tués dans les combats, ne furent pas “exécutés” comme de faux rapports l’avaient également annoncé auparavant.

 

Hillary Clinton doit démissionner

 

La génération qui a précédée celle d’Hillary Clinton, ceux de la seconde guerre mondiale, avait juré “plus jamais” à la tragédie d’un conflit mondial. Ils avaient également juré “plus jamais” à tous les mensonges et manipulations qui ont manœuvrés des millions de personnes à travers le monde dans un conflit les uns contre les autres. Les fabrications d’Hillary Clinton et ses tentatives de fomenter encore une fois une guerre construite sur des trahisons et des mensonges, qui trahissent de fait les promesses faites par l’occident et mettent en danger la fondation même sur laquelle l’occident repose.

 

Hillary Clinton, continue, tout comme le gouvernement Bush avant elle, compromet et entache pour toujours la crédibilité et l’intégrité des Etats-Unis d’Amérique. Il est ironique que cette même violence qui se déroule aujourd’hui en Syrie, dont Clinton voudrait que le monde croit qu’elle est “l’œuvre du régime syrien”, fut en premier lieu établie, planifiée et orchestrée par les Etats-Unis durant les présidences de Bush.

 

En fait, d’après un article du New Yorker de Seymour Hersh en 2007 , “The Redirection”, les Etats-Unis, Israël et les despotes des monarchies du Golfe avaient comploté pour rassembler et lâcher un front de sectaires extrémistes afin de renverser le régime syrien. Ce fut durant cette période que la confrérie musulmane syrienne commença à recevoir soutien et financements de l’occident alors que des combattants et des armes étaient assemblés au Liban-nord sous la supervision de Saad Hariri.

 

Non seulement le gouvernement Obama et Hillary Clinton comme ministre des affaires étrangères ont hérité et perpétué ce complot violent contre le peuple syrien, mais également hérité et perpétué le déshonneur et l’étiolement de ce qui restait de l’intégrité américaine et de sa bonne volonté globale. Pour l’économie américaine qui ne peut absolument pas soutenir une autre aventure militaire, pour l’honneur de l’Amérique qui n’a plus de place pour abhorrer une nouvelle cicatrice, Hillary Clinton doit démissionner et ceux du congrès et de l’industrie doivent retirer leur soutien à ceux qui torpillent ce qui reste de l’ancien vaste potentiel de la nation pour la poursuite de l’hégémonie mondiale.

 

Il est certain que la démission de Clinton ne serait que symbolique et ne serait pas un coup sévère porté au système qui est en réalité piloté par les intérêts de la finance et de la grosse industrie, parmi les think-tanks, les réseaux de lobbying, les empires médiatiques, mais cela le début d’un nouveau paradigme qui signalerait que les jours d’impunité totale pour la satisfaction de ces intérêts particuliers, touchent à leur fin.

 

Pour le peuple américain, qui n’assistera pas à la démission de sa ministre des affaires étrangères dans le sillage de la disgrâce et des dégâts irréparables qu’elle a amenés sur son pays, il doit être plus que jamais résolu à identifier, exposer, boycotter et remplacer les intérêts corporatistes et financiers pour lesquels Hillary Clinton travaille. Nous, les peuples devons commencer à créer nos propres institutions qui servent directement nos intérêts et devons commencer à nous engager dans un activisme “pied de biche” au lieu du consumérisme béat actuel de notre attitude envers la politique et le progrès.

 

 

url de l’article original:

 

http://landdestroyer.blogspot.fr/2012/07/hillary-clinton-must-resign-op-ed.html

 

http://resistance71.wordpress.com

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