Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le pétrole (abiotique)… Addition au dossier… (Dr. J.F. Kenney)


Cette traduction est une addition à notre dossier sur l’origine abiotique profonde (non biologique) du pétrole et de tout hydrocarbure plus lourd que le méthane, synthétisée dans la théorie russo-ukrainienne de l’origine abiotique profonde des produits pétroliers.
Vous pouvez consultez le dossier complet ici: Origine abiotique du pétrole
– Résistance 71 –

 


La fraude concernant la prétendue génération spontanée de pétrole à basse pression
Professeur J.F. Kenney
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~
De tous les mensonges qui ont été dits pour défendre la notion infantile d’une origine biologique du pétrole (OBP), aucun n’est plus évident que les affirmations prétendant que “la génération spontanée de pétrole provenant de matière organique à basses pressions a été démontrée en laboratoire.” De telles affirnations sont entièrement frauduleuses, sans aucune exception.

Il n’y a jamais eu d’observation d’une génération spontanée de pétrole naturel sous sa forme brute provenant de matière organique se transformant à basses pressions dans aucun laboratoire que ce soit, nulle part, jamais.

Typiquement, ces mensonges sont proférés sans jamais offrir l’ombre d’une démonstration ou d’une preuve légitime que de tels faits extraordinaires se soient produits. De fait, quiconque entend parler de ce types d’affirmations devrait immédiatement demander des preuves tangibles.

Il y a eu des articles publiés de temps en temps clâmant rapporter la démonstration de la “création” de pétrole brut à partir de détritus biologiques en laboratoire. Aucun de ces articles n’a jamais été publié dans le Journal of Chemical Physics ou le Physical Review ou aucun autre journal de référence de l’American Physical Society. Cette absence de publicaion dans des journaux scientifiques sérieux est très importante, puisque la génèse spontanée de pétrole est un processus chimique qui implique fondamentalement la discipline de la physique de la théorie sur la stabilité thermodynamique chimique. Un tel processus n’implique pas l’aspect de la roche, sa texture ou sa couleur ou sa qualité, ce n’est pas un problème de géologie.
Les quelques articles clâmant la génération spontanée de pétrole en laboratoire à basses pressions, ont été publiés dans des publications de seconde zone, à la réputation scientifique modeste, qui souvent impliquent dans leur titre des Géo-Ceci ou Géo-cela. Le personnel de Gas Resources Corporation a examiné en détail de tels articles, venus à l’attention du public ces vingt dernières années. Tous, sans exception ont été qualifiés de fraude.

De tels articles qui prétendent démontrer la génération spontanée de pétrole brut à basse pression, provenant de matière organique, tombent en général dans l’une de ces trois catégories. Les rapports frauduleux de ces trois catégories peuvent être décrits comme suit:


(1) “Nous avons chauffé de la roche dans le laboratoire et nous avons vu du pétrole en sortir. Ainsi nous avons démontré la génération spontanée de pétrole à partir de matière organique.”
(2) “Nous avons amené à ébulition progressive une mixture organique à basse température pendant autant d’heures (ou de mois) et après cela nous avons obtenu un substrat boueux et mince ! cela ressemblait beaucoup (ou sentait ou se ressentait) à du pétrole.”
(3) “Nous avons vaporisé tel ou tel matériau biologique, et l’avons forcé à une réaction chauffée en présence de telle ou telle roche, puis nous l’avons retiré rapidement du récipient de réaction et nous avons détecté des composants pétrolifères.”

Chacun doit dès à présent remarquer qu’aucune des ces “expériences” de laboratoire rapportées ne serait acceptée comme projet d’étude scientifique dans un Lycée sérieux, où que ce soit. Chaque catégorie de ces affirmations frauduleuses est discutée ci-dessous.

1. L’assertion du “nous avons chauffé une roche et du pétrole en est sortie”

Ceci doit être reconnu comme litigieux dès le départ parce qu’aucune spécification concernant les agents réactifs n’est donnée. Ceux qui affirment ce résultat insinue qu’ils ont induit une réaction chimique (ou une série de réactions chimiques), qui produit des composés hydrocarbonés plus lourds que le méthane, comme par exemple le propane, l’octane, le gasoil etc, par la réaction chimique de la forme:
uxX+uyY+uz Zu3C3H8+u8C8H18+u14C14H30+….
Mais les testeurs d’une telle réaction ne disent jamais à personne quels étaient les agents réactifs X, Y et Z; et bien sûr, quelques soient les réactions qu’ils affirment se produisent à l’intérieur de leurs roches, elles ne peuvent pas être observées et ce de manière très opportune.

Réellement, aucune réaction chimique qui pourrait produire des composés pétroliers plus lourds que le méthane ne se produit lorsque la roche est chauffée. Quand des composés pétroliers plus lourds que le méthane s’échappent d’une roche après chauffage, le phénomène observé est simplement celui d’un fluide forcé à sortir de la matrice rocheuse par la pression induite de la différence des coefficients isobariques de l’expansion thermale entre la roche et le fluide. Quand la roche et le fluide sont chauffés, l’augmentation de la pression dans le fluide dirige le fluide vers les zones de plus basse pression, en l’occurence, en dehors de la roche. Ce procédé est exactement celui utilisé par les ingénieurs pétroliers pour extraire le pétrole de roches comme le schiste.

Brièvement, toute observation de pétrole émanant d’une roche chauffée, indique que le pétrole était dans les pores et les fissures de la roche durant tout ce temps. L’effet du chauffage permet au fluide de sortir de la roche, un phénomène appelé le dégazage thermiquement induit. Dans aucun des rapports faisant état de l’observation d’hydrocarbures sortant de la roche après en avoir chauffé les composants, n’est mentionné quels étaient les composés dans la roche au préalable. Très simplement, ce sont les mêmes qui sont observés en sortir…

2. Les affirmations que “nous avons porté à ébulition un substrat pendant des semaines et il en résulta quelque chose qui ressemblait (ou sentait) à du pétrole.”

Ceci ne demande que peu de considération. Comme les arguments de la 1ère catégorie, les personnes qui font ce types d’affirmations ne spécifient jamais l’identité de leurs agents réactifs avec lesquels ils commencent leur expérience. De plus, ils n’essaient jamais d’identifier les composés ou les réactions chimiques qu’ils pensent s’être produites. “Waouh ! cela ressemble ou sent comme du pétrole”, suffit à ces individus.
Ainsi se composait la science du XVIII ème siècle, celle du “regardons et (res)sentons”. C’était ce qu’on pouvait faire de mieux à l’époque.
En fait, le grand scientifique russe Mikhailo Lomonosov lança le premier l’hypothèse en 1751, que le pétrole naturel ou brut ou “huile de roche” comme on l’appelait à l’époque, serait d’origine biologique, provenant de détritus parce qu’il avait la texture et sentait de manière similaire à l’huile de baleine ou de phoque et était comme elles un combustible. Bien que ce type de raisonnement pouvait être acceptable au XVIII ème siècle, en l’absence de la connaissance de la physique de l’atome, de la chimie et des lois de la thermodynamique, ceci est en revanche complètement inacceptable aux XXème et XXIème siècles.

Toute recherche scientifique qui implique une transformation chimique, doit spécifier à la fois les agents réactifs, les produits en cause et leurs abondances stoïchiométriques relatives. Le rapport d’une telle expérience devrait aussi fournir les structures stéréographiques et les potentiels chimiques des agents réactifs et des produits, à moins que ces données ne soient connues au préalable. L’équilibre énergétique pour l’ensemble de l’expérience doit aussi être connu, à savoir, la quantité totale d’énergie mise dans le processus de la réaction et la quantité totale extraite ou rejettée par l’expérience. Le fait que de tels articles soient publiés périodiquement dans des journaux scientifiques, aidant ainsi à promouvoir de telles affirmations telles que celles discutées ici, ne fait que mettre plus en lumière la nature dysfonctionnelle de la politique de révision et d’analyse des comités éditoriaux de tels journaux.

3. Les affirmations “nous avons vaporisé tel ou tel matériau biologique et l’avons forcé dans un environnement propice à la réaction en présence de telle et telle roche et l’avons ensuite retiré rapidement de cet environnement et quelle ne fut pas la surprise de détecter des composés pétrolifères.”

Ces affirmations sont différentes des deux premières catégories dans la mesure où elles spécifient souvent les agents réactifs et les produits hydrocarbonés impliqués. Quoi qu’il en soit, ces affirmations et ces processus sont aussi frauduleux que les deux autres pour ce qu’ils ont pour objectif: une génèse spontanée de composés d’hydrocarbones depuis des détritus biologiques dans des conditions environnementales similaires à celles de la croûte terrestre proche de la surface. Ce que cette catégorie d’affirmations ne fait que reproduire est ni plus ni moins qu’une mauvaise copie d’une variante inefficace du processus de Fischer-Tropsch.
La synthèse de Fischer-Tropsch est un processus induit, en aucun cas un processus spontané. La synthèse de Fischer-Tropsch est un processus industriel très connu qui produit des hydrocarbones typiquement depuis le CO (monoxyde de carbone) et la vapeur d’eau en présence de certains éléments minéraux communs comme le Fe, le Mo ou le SiO2, qui servent de catalyseurs et déterminent l’hydrocarbone spécifiquement produit. Les composés hydrocarbonés produits par la synthèse de Fischer-Tropsch ne sont que des produits intermédaires qui doivent être enlevés rapidement de la chambre de réaction à haute température et refroidit à plus basse température afin de prévenir la décomposition des composés d’hydrocarbures.

Le processus de Fischer-Tropsch est un processus industriel très régulé. Un tel processus n’est pas reproduit dans la nature, pas plus que les processus pour produire disons du nylon ou du polyuréthane. De plus, pour synthétiser des composés hydrocarbonés depuis la CO et la vapeur d’eau, le processus de Fischer-Tropsch demande un apport énergétique bien supérieur à l’énergie récupérée des hydrocarbures produits. Le processus de Fischer-Tropsch ne peut pas être utilisé pour démontrer la génèse spontanée de composés hydrocarbonés.

Les diamants sont reconnus comme étant la phase haute-pression du carbone de base. Les diamants sont générés spontanément à des pressions plus importantes que 30 kbar, qui sont trouvées dans la partie inférieure de la croûte terrestre et dans la couche supérieure du manteau terrestre, similairement aux composés de pétrole plus lourds que le plus léger méthane, ethane, etc. Quoi qu’il en soit, les diamants peuvent être produit en laboratoire à basse pression par l’utilisation d’un plasma acétylène.

Ainsi, ce ne serait que par une extension de la logique qu’on pourrait dire que la production de diamants en laboratoire utilisant un processus de plasma acétylène pourrait-être désigné comme la démonstration de la génèse spontanée de diamant dans les conditions de basse pression régnant près de la surface de la croûte terrestre.
De la même manière, on ne peut pas sans une contorsion de la logique, affirmer que la synthèse de composés hydrocarbonés par le processus de Fischer-Tropsch, est une démonstration de le génèse spontanée de composés pétroliers dans un régime de basse pression.

Le processus de Fischer-Tropsch n’est pas plus important à l’origine du pétrole naturel que ne l’est le plasma acétylène au processus naturel de l’origine du diamant. Les composés hydrocarbonés dans le pétrole naturel (avec leur caratéristique de distribution de type Boltzmann-Planck) sont des polymorphes en équilibre à haute pression du système hydrogène-carbone, tout comme le méthane est le polymorphe équilibré à basse pression, tout comme de manière similaire le diamant est le polymorphe équilibré à haute pression du système de carbone élémentaire et le graphite son équilibre basse pression.

Je terminerai sur cette note finale au lecteur: Si un lecteur entend parler ou lit l’affirmation qu’une génèse spontanée de pétrole naturel a été observée à basse pression en laboratoire, le lecteur doit demander immédiatement des preuves d’une telle affirmation, soit sous la forme d’une citation d’un article émanant d’un journal / revue scientifique de référence; ou même mieux, la copie d’un tel article, ou un rapport du laboratoire ayant conduit la recherche. Veuillez envoyer s’il vous plaît une copie de cet article, ou citation, ou rapport de laboratoire à info@GasResources.net – Merci -

url de l’article original:

Liens de références sur le site du Professeur J.F. Kenney: toutes les références originales sont en anglais
http://www.gasresources.net/ (attendre quelques secondes pour être redirigé sur un autre serveur)

Lien vers une interview radiophonique avec le professeur Kenney (en anglais):

Traductions de Résistance 71 sur le dossier de la théorie russo-ukrainienne de l’origine abiotique profonde du pétrole:


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