Vladimir Poutine : une cible, un espoir

Johan Livernette

 

   Les évènements en cours et à venir de ce début de millénaire mettront en lumière divers personnages importants qui, quelque soit la qualité de leur action, rentreront dans l’Histoire. Dans le camp eurasien, outre Ahmadinejad, un homme suscite bien des interrogations et des controverses, surtout en Occident où l’empêcheur de tourner en rond subit régulièrement les foudres des mass médias. Il s’agit du président russe Vladimir Poutine. Depuis des décennies, la Russie est l’une des principales cibles des CFR, Bilderberg, Trilatérale, OTAN… du complexe militaro-industriel comme du cartel bancaire. Alors quand un homme se met en travers des plans de l’oligarchie mondialiste, il est intéressant d’analyser son parcours, ses actions, décisions et positions ou encore sa spiritualité.

 

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Un parcours qui laisse dubitatif

  

Avec Poutine, les Russes n’ont certes pas eu droit à une Monarchie de droit divin (trop souvent moquée) mais à un nationalisme sur fond de christianisme orthodoxe, ce qui, sur une courte période, peut s’avérer semblable et non sur la durée. Point important, ce fameux christianisme orthodoxe a repris son envol au-delà des espérances dans cette place forte du globe, objet de toutes les convoitises atlanto-européennes, de tous les tourments géostratégiques.

   Si, comme nous allons le voir ici, le cas Poutine pose de multiples questions, cela est dû en grande partie à son parcours assez atypique. L’actuel président russe sort en effet du KGB où il a occupé, depuis 1975, différents postes importants. Et ce toujours dans l’intérêt du renseignement russe et d’oligarques peu vertueux. Ainsi, Poutine a soutenu Eltsine avec fidélité et fit son ascension dans un registre proprement politique incitant à la méfiance plus qu’à l’optimisme.

   Les faits viendront contredire cette tendance. L’homme est un fervent Chrétien orthodoxe. Bien dans sa tête et dans son corps, la pratique des arts martiaux aidant. Droit dans ses bottes malgré un parcours pour le moins étrange. Tel est son principal paradoxe. Son impopularité dans notre Occident sous influence sioniste fut grandissante au fur et à mesure de ses décisions. Ce qui est en soi un bon signe. La première fut l’arrestation du patron de la compagnie pétrolière russe Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski, qui n’était autre que l’homme de main du financier Jacob Rothschild. Poutine cherchant à re-nationaliser les ressources énergétiques de son pays, ce dossier brulant ne pouvait être galvaudé. Depuis ce jour, il est évident que la guerre était déclarée entre l’homme fort du Kremlin et les dirigeants du cartel bancaire. La confrontation russo-géorgienne ne fut que la conséquence de cette insoumission en règle.

 

Poutine et l’insoumission

  

Plus récemment, il y eut son refus de se rendre au G8 de Camp David, laissant le soin à Medvedev d’y aller à sa place. Les médias alignés ont qualifié ceci d’ « inacceptable ». Ils oublient cependant de préciser que ces réunions accréditent purement et simplement la théorie du complot par leur caractère secret autant qu’illégitime.

Ainsi, les apôtres de la démocratie devraient, s’ils étaient cohérents, saluer la décision du président russe. Mais il n’en est rien car on se doit d’obéir et non d’être juste ou de faire réfléchir dans les mass médias français alignés.

   Vladimir Poutine a évidemment raison d’agir ainsi car l’ignorance est le plus grand des mépris. Nous n’apprendrons rien à l’Iranien Ahmadinejad qui, lui, avait été auditionné par le Council on Foreign Relations en 2006. Dans ces mêmes médias, Vladimir Poutine est pour le moins chahuté et diabolisé. Pourquoi et par qui ? Les agents médiatiques du cartel bancaire, ceux dont la docilité fait ressortir la sobre virilité de leur bête noire. Car Poutine est un homme contrairement à eux. Ce qui entraîne cette fascination doublée de répulsion destructrice et par conséquent la persécution de ce lobby qui n’existe pas et que nous n’avons surtout pas le droit de nommer. Poutine est ce qu’ils aimeraient être en leur for intérieur mais qu’ils ne seront jamais vu leur trop grande lâcheté.

 

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Comme chacun sait, l’Empire talmudo-maçonnique n’hésite pas à employer les grands moyens pour parvenir à ses fins. Rappelons que, selon William Engdahl, la NED tenta subtilement de le destituer en essayant d’influencer l’opinion publique sur le terrain. Le mouvement « orangiste » a terminé sa « croisade » en eau de boudin et les derniers manifestants à Saint-Petersburg s’enfoncent peu à peu dans le ridicule.

   Poutine a aussi raison de prendre garde face aux ingérences extérieures. D’autres auraient dû s’en méfier par le passé et nous n’en serions pas là où nous en sommes aujourd’hui avec la République. Au Forum de Davos en 2009, Poutine avait déclaré dans son style direct : « La finance mondiale doit changer. [...] Un système basé sur plusieurs centres majeurs doit remplacer un monde unipolaire. » Des mots simples, tout à fait à son image, qui ont dû résonner dans les oreilles du cartel bancaire sous contrôle Rothschild. Et Des mots aux actes, il n’y a parfois qu’un pas. Nous ne répèterons jamais assez que le bloc eurasien créé par Poutine avec le Chinois Hu Jintao a vu le jour en réaction à l’agressive menace atlanto-sioniste. Cela a eu pour effet de renforcer leur relation diplomatique sur le plan militaire et énergétique. Concrètement, cette contre-hégémonie s’est manifestée par le véto russo-chinois opposé au Conseil de sécurité de l’ONU en Syrie. Un signal fort en direction des maitres occultes de la gouvernance mondiale, complexe militaro-industriel et cartel bancaire compris.

 

Poutine et le Secret de Fatima

 

   Pour toutes ces raisons, Vladimir Poutine est une cible pour les uns, le cartel bancaire khazar talmudique en l’occurrence, mais aussi et surtout un espoir pour les autres : les peuples en souffrance. Avec de telles prises de positions, il n’est point étonnant de constater l’opposition marquée de la finance apatride -essentiellement juive- à son égard. La cause apparait au grand public comme politique, dans le clivage nationalisme/internationalisme. Ce n’est certes pas faux. La cause profonde et cachée est d’ordre religieux. Elle réveille l’antagonisme éternel entre judaïsme talmudique et christianisme, même orthodoxe. Par ailleurs, le terme trop souvent répandu de « judéo-chrétien » n’a aucun sens tant il s’agit d’un oxymore. Il serait temps d’en prendre conscience et d’éliminer définitivement ce terme de notre vocabulaire.

   D’aucuns diront : mais que vient faire la question surnaturelle dans cette histoire ??? Or, cette interrogation est parfaitement légitime : et si le mystérieux Secret de Fatima se réalisait grâce à cet homme que les médias alignés occidentaux se plaisent à diaboliser ? Très peu de Chrétiens doivent aujourd’hui se poser la question. Une chose est certaine : la fin de la guerre et l’instauration de la paix dans le monde ne surviendront pas avec le mouvement révolutionnaire établi par la judéo-maçonnerie aussi appelée «  Synagogue de Satan ».

   La consécration de la Russie très chrétienne arriverait-elle à point nommé un siècle après les révélations de la Vierge Marie à Lucie ? Le communisme a certes produit d’immenses ravages. Mais il n’a pu venir à bout du christianisme orthodoxe en Russie, lequel a su refleurir en ayant conservé ses fondements et traditions… contrairement au catholicisme romain. La Russie se reconvertit donc peu à peu certes, mais il est dit dans le Secret de Fatima qu’ « il sera concédé au monde un certain temps de paix. » Or, de nombreux indices laissent aujourd’hui présager du pire, c’est-à-dire une troisième guerre mondiale.

 

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Ce Secret nous renvoie aussi au Portugal et par effet de ressemblance au nationaliste catholique Antonio de Oliveira Salazar qui, sur certains aspects, avait fait pour sa nation ce que Poutine est en train de construire pour la Russie. Car, n’en déplaise à cette menteuse d’Hillary Clinton, Poutine a bel et bien le soutien populaire qu’il mérite contrairement aux oligarques américains, tous adeptes de sectes peu recommandables.

   Comme pour Salazar, il se dégage du président russe un homme inspirant l’intégrité, qui ne renoncera pas, qui ne se couchera pas, qui ne trahira pas. Ni son peuple ni sa foi. Ce qui est considérable de nos jours et même « extra-ordinaire » au sens propre du terme. Cela se voit aussi physiquement, donc sur la forme, laquelle est souvent révélatrice du fond.

   S’il convient toutefois de ne pas substituer Poutine au Christ, il est en revanche nécessaire de le soutenir à notre humble niveau, en toute lucidité critique ; et que, séduits par sa droiture et son charisme, nos hommes politiques français prennent exemple sur lui. Qu’ils s’en inspirent pour que renaisse de ses cendres la chrétienté ayant fait la grandeur de notre (anciennement beau) pays dont l’état de déliquescence rappelle les mots justes du grand Monseigneur Delassus dans « L’esprit familial » : « Pour un peuple, il y a pire que la destruction de ses armées et de ses flottes, la banqueroute de ses finances et l’invasion de son territoire ; il y a l’abandon de ses traditions et la perte de son idéal. L’histoire de tous les peuples est là qui nous l’atteste. » Puisse le plus grand nombre en prendre conscience.

 

Johan Livernette

 

http://johanlivernette.wordpress.com

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