Sale temps en Libye

 

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Parmi ceux qui se sont laissés enrôler dans l’insurrection, il y en a certainement beaucoup qui croyaient réaliser la belle démocratie tant promise par les Occidentaux.

Pour les gens avertis, la Libye post-Kadhafi serait le terrain propice à une nouvelle irakisation. C’est ce qui semble se dégager des récents évènements qui ont secoué Bani Walid où des forces fidèles à l'ancien leader libyen Mouammar Kadhafi ont pris le contrôle de la ville (ouest). Des affrontements avaient éclaté lundi entre des partisans du régime déchu et des anciens rebelles libyens à Bani Walid, bastion de Mouammar Kadhafi. Dans cette ville, les partisans de Kadhafi ont envahi le siège de la radio et diffusé les discours de leur guide, hissé le drapeau vert. Pendant ce temps, les troupes américaines, italiennes et bientôt françaises préparent une nouvelle hécatombe avec leur débarquement en Libye pour soi-disant «sécuriser» les plateformes pétrolières. Le faux frère en vadrouille Hier, il se prétendait le défenseur de la cause palestinienne. Il «condamnait» ou plutôt «déplorait», selon l’angle d’où l’on se place. Wikileaks l’avait trahi en révélant ses relations secrètes avec le régime sioniste. Le Qatar qui a été parmi les premiers à s’engager dans la guerre libyenne et qui maintenant n’arrête pas de chauffer le bendir pour une éventuelle attaque contre la Syrie, a décidé sans scrupule aucun de participer au congrès israélien Herzliya. Le directeur du bureau de l’institut de recherches « Brookings » à Doha, Salmane Cheikh, participe le 2 février prochain dans la ville sioniste d’Herzliya, à un congrès israélien baptisé «Dans l’œil de la tornade : Israël et le Moyen-Orient». Ancien directeur de recherches au bureau de l’épouse du prince qatari, Moza Mosnad, Salmane Cheikh prendra part à un colloque sous le titre «La montée de l’Islam politique au Moyen-Orient : le printemps arabe ou l’hiver islamique ?». Voilà en substance le faux frère sans scrupule. Si ce n’est pas la France, c’est la GB En Libye, c’est la France qui a ouvert le bal criminel. Les Britanniques semblent avoir retenu la leçon. Alors, concernant la Syrie, Londres presse l'Onu d'adopter une résolution sur la Syrie. «Les Nations unies doivent revenir sur la question d'une résolution sanctionnant la Syrie», a déclaré lundi le secrétaire britannique aux Affaires étrangères William Hague avant une rencontre des chefs de la diplomatie des pays européens à Bruxelles. Le chef du Foreign Office a espéré que ses homologues européens accepteraient de décréter des sanctions supplémentaires à l'encontre de la Syrie et de soutenir les efforts de la Ligue arabe visant à sortir ce pays de la crise. Voilà, maintenant on soutient les «efforts» de la Ligue arabe, alors que pour le cas libyen les propositions de médiation de l’Union africaine ont été carrément rejetées. La «voix» du diable Un homme ayant poignardé sa compagne, à quatorze reprises, en décembre 2008, plaide son état inconscient, au moment des faits, à son jugement, à la Cour d'appel d'Avignon, lundi. Selon lui, la «voix» de Nicolas Sarkozy lui aurait signifié que sa concubine était le mal, et intimé l'ordre de la tuer, rapporte Le Dauphiné Libéré. Responsable ou irresponsable ?

Chérif Abdedaïm

http://www.lnr-dz.com

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