A l'ONU, on est mécontent des nouveaux pouvoirs de la Libye

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A l'ONU, on est mécontent des nouveaux pouvoirs de la Libye

Le haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Navi Pillay et le représentant spécial de l'ONU en Libye Jan Martin sont inquiets à cause des actions des partisans de Mouammar Kadhafi. À la séance du Conseil de Sécurité mercredi, ils ont reconnu que les nouveaux pouvoirs de Libye n’avaient pas réussi à prendre sous leur contrôle entier la situation dans le pays.

Jan Martin a déclaré que les collisions récentes entre les partisans du colonel décédé et les forces du Conseil National de transition étaient provoquées par les deux parties. Jusqu’à présent, les pouvoirs n’ont toujours pas réussi à venir à bout de ces incidents, il n'y a aucune garantie qu'ils ne se répéteront pas de nouveau, a déclaré Navi Pillay.

Lundi, des détachements armés des partisans de Mouammar Kadhafi ont pris la ville de Bani-Walid, où les doyens ont exprimé leur méfiance aux pouvoirs centraux. Bani-Walid a passé sous le contrôle du gouvernement de Libye seulement mercredi.

Les sorties des partisans de Kadhafi se passent sur fond d’une crise aiguë que traversent le Conseil National de Transition et toute la Libye, a marqué l'expert de l'Institut de l'orientalisme de l'Académie des Sciences de la Russie Alexeï Podtserob.

«Il existe une masse de contradictions entre diverses tribus, des désaccords entre les Arabes et les Berbères. Il y a encore un point qu'il faut prendre en considération. En effet, les prétendus militants pour la liberté et la démocratie sont venus au pouvoir avec le soutien de l'aviation de l'OTAN, des forces terrestres du Qatar, des Emirats Arabes Unis, des forces spéciales britanniques et de la légion étrangère française. Pour la population, le Conseil national de transition n'est pas un organe de pouvoir légitime».

En outre, les révolutionnaires eux-mêmes sont mécontents à cause de l'absence de transparence dans l'activité du gouvernement, le non-paiement des compensations aux combattants, ainsi qu’à cause de la présence des anciens fonctionnaires du régime de Kadhafi au gouvernement. De plus, le chef du Centre des études orientales de l'Académie Diplomatique du Ministère des Affaires étrangères de Russie Andreï Volodine est persuadé:

«En Libye, il n’y avait aucune révolution. C'est la fiction des médias occidentaux. Il était tout à fait évident dès le début que les personnes qui sont venues au pouvoir après le renversement du régime de Kadhafi seraient hors d'état de diriger le pays, ou de soutenir son unité et l'intégrité territoriale. C'est pourquoi il faut tenir compte du fait que le pays est entré dans la phase de guerre civile ouverte».

«Les révolutions» du «printemps arabe» se transforment graduellement en guerres civiles de «l'hiver arabe», le président de l'Institut du Proche-Orient Evgeny Satanovsky en est persuadé. L'expert prédit un danger réel de déstabilisation dans toute l'Afrique du Nord à cause de la situation en Libye, et sur toute la Péninsule Arabique à cause de la situation au Yémen.

french.ruvr.ru

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