Ces substances chimiques obésogènes qui nous empêchent de maigrir !

 

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Depuis un certain temps, des études alertent sur l’aspect néfaste de l’exposition, dès le plus jeune âge, à des substances chimiques obésogènes qui pourraient affecter nos cellules adipeuses ( spécialisées dans le stockage de la graisse) et conditionner certaines d’entre nous à subir l’obésité à vie.

Plaisirs Santé fait le point dans un article approfondi, intitulé « Les produits chimiques vous empêchent-ils de perdre du poids ? » portant sur les méfaits de ces produits chimiques sur notre prise de poids.

En effet, tout comme les prédispositions génétiques, les différences de métabolisme, les facteurs négatifs du style de vie comme le stress ou encore le manque de sommeil, la communauté médicale aurait identifié un nouveau facteur d’obésité : les obésogènes, ces produits chimiques qui subsistent dans l’air ou les aliments et qui perturbent le fonctionnement hormonal.

Du stade de fœtus à l’âge adulte, l’ingestion de ces produits nuisibles, au delà de leur incidence sur la fertilité masculine, mène aux conséquences suivantes :

  • Pousser les cellules adipeuses à se développer plus rapidement
  • Augmenter le nombre de cellules adipeuses
  • Perturber la régulation de l’appétit
  • Provoquer des changements métaboliques qui diminuent l’efficacité du régime et de l’exercice comme outils de perte de poids

Que sont ces obésogènes ?

Un obésogène est une substance naturelle ou artificielle qui provoque l’augmentation du poids

A ce jour, le Tributylétain est la seule substance prouvée pour entraîner un lien de causalité entre l’augmentation du poids et une perturbation endocrinienne.

Cependant, d’autres produits chimiques qui peuvent produire des cellules adipeuses ont été identifiés, sans que l’on puisse définir, pour le moment, leur fonctionnement. Ils préoccupent clairement la communauté scientifique et même politique, au regard du dernier dernier texte adopté par l’Assemblée Nationale sur l’interdiction de certains perturbateurs endocriniens et malheureusement non suivi par le Sénat (Lobby quand tu nous tiens ! ;).

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On pense notamment :

- Bisphénol A  (BPA) : Présent dans les contenants alimentaires plastiques, la couche intérieure des boîtes de conserves, les biberons de bébés, jouets d’enfants, tickets de caisse…

- Phthalate : Présent dans les plastiques, vernis à ongles, certains cosmétiques…

- Phénoxybenzène polybromé : Présent les mousses de meubles, le plastique du téléviseur, les produits électroniques, les gaines et matériaux isolants des fils électriques, le recouvrement des draperies et des meubles rembourrés…

- Dichlorodiphényldichloroéthylène (DDE) : un pesticide aujourd’hui interdit mais toujours présent dans l’environnement, sa dégradation étant très lente. Présent en petites quantités dans l’eau et dans l’air.

Qui est à risque ?

A l’état des recherches, il est encore difficile de définir clairement qui sont les populations les plus à risque mais on peut certainement identifier, entre autre, les personnes nées à partir des années 70 (marquant le début de l’utilisation de plus de plastiques et pesticides). Elles ont bien plus de chances, malheureusement, d’avoir été exposées aux obésogènes au cours de la période prénatale (où les cellules souches programment le développement des cellules adipeuses) et durant leur vie d’adulte.

Comment se protéger ?

Il n’existe pas beaucoup de solutions pour éviter certains obésogènes, notamment les pesticides et les retardateurs de flamme, parce que les produits qui en contiennent sont toujours dans l’environnement à la surface du globe et qu’il faut énormément de temps aux résidus chimiques pour disparaître.

Donc on en revient aux solutions basiques et durables :

- Adopter une alimentation saine, bio et équilibrée (éviter au maximum les préparations industrielles)

- Maintenir un niveau d’activité physique adéquat qui réduira le risque pour les enfants qui ont pris du poids rapidement au début de leur vie de demeurer obèses à long terme.

Pour plus d’informations sur ces substances chimiques, perturbateurs endocriniens, qui réduisent à néant nos efforts pour rester mince et en belle forme, lisez l’article complet par ici

Source image : http://www.davidsuzuki.org /

Source: Naturavox

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