Le cours du baril de pétrole pourrait aller au-delà des 150 dollars en 2012

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En 2011, l'évolution du prix du Brent a varié entre 105 et 125 dollars.

Le prix devrait demeurer élevé en 2012 mais avec des variations plus ou moins importantes sur quelques jours ou quelques semaines.

La demande de pétrole en 2012 est destinée à demeurer robuste.

Selon la dernière projection datant de la mi-décembre de l’Agence internationale de l’énergie, la consommation pétrolière l’année prochaine devrait s’établir à 90,3 millions de barils par jour ce qui représente une augmentation de 1 ,3 million de barils par jour.

Si ceci est peut paraitre un peu optimiste au regard des graves difficultés des pays de la zone euro, pour autant, il est quasiment certain que nous n’observerons pas en 2012 une correction de la demande analogue à celle qui a prévalu en 2008-2009 atteste Francis Perrin, directeur de la rédaction du magazine Pétrole et Gaz arabes.

«2008 et 2009 avaient été deux années exceptionnelles. En 2012, la part des pays non OCDE dans la demande pétrolière mondiale sera d’environ 50%, ce qui est historique. C’est un tournant majeur qui implique que, même si la demande n’augmentait plus du tout dans les pays de l’OCDE, ce qui est possible, la demande mondiale suivrait une ligne ascendante, sous l’impulsion des pays non-OCDE du fait de leur dynamique économique».

Les répercussions récurrentes du manque d’investissement par les compagnies pétrolières au cours des ces dernières années vont selon de nombreux experts également se faire sentir : «aujourd’hui le taux de déclin naturel des champs pétroliers dans le monde fait que l’on perd 4 millions de barils par jour, c’est la production de l’Iran : tous les ans quoi qu’il arrive, quelque soit le prix du pétrole et les conditions géopolitiques, il faut mettre en production l’équivalent de l’Iran pour stabiliser la production. Cela représente une somme équivalente au programme de la navette spatiale américain tous les ans».

Au déséquilibre offre-demande qui milite pour un maintien du prix du baril élevé, s’ajoute des risques géopolitiques qui, s’ils se concrétisaient, pourraient bien conduire à une flambée du cours de l’or noir.

L’Iran représente une production de pétrole brut d’environ 3,5 millions de barils par jour. C’est le deuxième producteur de l’OPEP.

Le pays exporte un peu moins de 2,5 millions de barils par jour.

Une question importante pour 2012 est de savoir à quelle vitesse la Libye comblera les 800 000 barils par jour restants pour revenir à son niveau d’avant le conflit de 2011.

La Syrie et le Yémen sont deux pays touchés par des troubles politiques et sociaux depuis plusieurs semaines.

Irna

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