Génocides: La duplicité par l’inversion accusatoire de la France

Africa Libre

plume

Pauvre Sarkozy, une autre fuite en avant et une fin de règne difficile ! Il veut coûte que coûte être réélu, et il est prêt à toutes les conneries. Une fin de règne cauchemardesque pour le président français, avec une triple dose de sédatifs pour dormir la nuit et calmer l’esprit dépressif.

Le Nazisme était un loi, l’apartheid, aussi…On ne fabrique pas une loi historique selon ses désirs. Ouais, le Premier Ministre accuse la France de génocide en Algérie. Qui peut le nier ? Et moi j’accuse la France de Mitterrand d’avoir 'génocidé' les Tutsis du Rwanda. Et si Paul Kagamé – l’actuel Président rwandais – fabriquait une loi contre les négationnistes français ? Concernant ce génocide rwandais, la France de Mitterrand a une très grande part de responsabilité, avec trois opérations : Noiroit – Amarilys – Turquoise.

Au début du mois d’octobre 1990, le FPR lance un premier raid depuis l’Ouganda de Museveni. L’armée du général Habyarimana fut vaincue. Le régime génocidaire fut sauvé par l’envoi de parachutistes français qui leur barrèrent la route de Kigali. Il était donc légitime que la France intervienne en application des accords de défense signés entre Paris et Kigali, en 1975, la cause était

entendue : la France se rangea résolument dans le camp des génocidaires.

Après l’échec des Tutsis, en 1990, la France conserva, tout en le niant, un important dispositif militaire au Rwanda. C’est à l’abri de ce dispositif que les FAR(Forces Armées Rwandaises) tentèrent une laborieuse reconquête au nord du pays. Mais c’est surtout, grâce à la présence française que le régime génocidaire, qui ne s’était pas effondré, s’appuya de plus en plus sur sa composante extrémiste. Le génocide débuta le 6 avril 1994, mais les autorités françaises n’en reconnurent la réalité qu’à mi-mai, accordant généreusement l’asile officiel ou officieux à bien de ses protégés génocidaires.

Le 11 avril 1994, l’évacuation des derniers français était achevée. Le 12 avril, l’Ambassade de France fut abandonné dans la précipitation et nombre de ses employés Tutsis furent massacrés par les Hutus. Le même jour, le gouvernement intérimaire provisoire Hutu avait fui la capitale pour trouver refuge plus au sud, dans la région de Gitarama. C’est alors que la France décida d’agir, ce fut l’opération Turquoise. Le prétexte de son action était humanitaire ne semble guère convaincant. Donc, contrairement à M. Alain Juppé, alors Ministre des Affaires Étrangères, l’intervention militaro-humanitaire de la France avait pour but de sauver leurs amis génocidaires.

Plus grave encore, ce sont des assassins, des parents d’assassins, des familles d’assassins qui, dans leur grande majorité, prirent le chemin de l’exil. C’est eux qui furent protégés par la France. Deux millions de Hutus réfugiés à l’étranger, et qui ont trempé directement dans les massacres, ont été pris en charge par les humanitaires français. Pris en charge est un mot faible puisqu’il a fallu que les soldats français aillent jusqu’à leur creuser des latrines et ensevelir les morts! La machine folle de l’humanitaire s’était emballée, les assassins étant pris en charge par les 'charitabilistes' français, les droits-de l’hommiste.

Que chaque pays s’occupe d’abord de ses génocides et de ses propres crimes contre l’humanité. Ce ne serait pas indigne !

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