Moscou freine pour l’explosion du Proche-Orient

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Hier, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a déclaré qu’une guerre civile en Syrie était possible si l’opposition dans le pays devenait plus forte. Qu’est-ce à dire exactement ? L’opposition, déjà très armée et financée par l’extérieur, pourrait-elle prendre le pouvoir dans le sang ? Mme Clinton, bien plus élevée dans la hiérarchie des sociétés secrètes que ne l’est son mari, affirme que ses amis de Washington sont en faveur de manifestations pacifiques et d’une opposition non-violente. Selon elle, la conclusion est évidente : c’est le président syrien Bachar al-Assad qui a incité l’opposition à « prendre les armes ».

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La Ligue arabe commence à craquer et face aux pressions occidentales abandonne progressivement le pouvoir syrien. Elle vient de donner trois jours au président Assad pour mettre en œuvre un plan de paix négocié par la ligue, dont on sait pertinemment qu’il sera saboté par des groupuscules financés de l’extérieur et tout particulièrement de la Turquie. Interrogée sur le parallèle que l’on pourrait faire avec la Libye, Hillary Clinton répond : « Personne ne souhaite ce genre d’action vis-à-vis de la Syrie. La Libye était un cas unique. » « Mais ce n’est pas applicable à la Syrie. La Syrie a son propre rythme, et ce qu’a fait la Ligue arabe est un signal clair à Assad lui signifiant que c’en est fini pour lui », a-t-elle renchéri.

Dans le même temps, l’agent britannique Catherine Ashton, qui est aussi chef de la diplomatie européenne, s’est rendu à Moscou pour tenter d’infléchir les Russes. Réponse du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov : il s’est déclaré persuadé que des forces extérieures cherchaient à aggraver la situation en Syrie, afin de justifier leur ingérence dans les affaires politiques internes du pays. Ce n’est pas nous qui dirons le contraire.

Rappelons ce que nous écrivions dans notre dernier numéro du 15 novembre. Cela servira de complément à cet article.

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L’opération de destruction de la Libye de M. Kadhafi met aussi en évidence un scénario déjà évoqué par LIESI à plusieurs reprises : la balkanisation des Etats du Moyen-Orient. En 2007, le Général Clark mentionnait un plan du Pentagone visant à déstabiliser l’Irak, la Libye, le Soudan et l’Egypte, puis la Syrie, le Yémen, la totalité du Maghreb et l’Iran. Le Pentagone n’inventait rien puisque dès 1982, la revue de stratégie sioniste Kivounim publiait ce programme en hébreu ! Le drame du Liban et de l’Irak y étaient évoqués, puis la « dislocation de l’Egypte », enfin : « Une fois l’Egypte ainsi disloquée et privée de pouvoir central, des pays comme la Libye et le Soudan, et d’autres plus éloignés, connaitront la même dissolution ». C’est bien la preuve que les évènements actuels sont l’exécution d’un plan…

NB. Le plan explicité en 1982 sur le partage de l’Egypte prévoit « une partition du pays avec la création d’un état copte (au sud), et une mosaïque d’entités confessionnelles musulmanes diverses en Basse Egypte. Les affrontements religieux actuels sont tout à fait de nature à conforter ce processus ».

Le folle attitude des Occidentaux à appliquer un plan développé par les sionistes est des plus inquiétants. Non seulement cela confirme le drame économique qui nous menace désormais avec des faillites bancaires retentissantes et des financiers qui se réjouissent déjà d’acheter « pas cher », mais aussi que les complicités entre la Haute finance et les politiciens sont bien réelles.

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