Des analystes : La Syrie est en mesure de faire face aux provocations de l'Occident 09/11/2011

  
Damas / Le président de l'association russe d'amitié et de coopération avec les pays arabes, Vyacheslav Matuzov, a indiqué que la Syrie est en mesure de parer à toutes les provocations de l'Occident, de l'OTAN et de tout autre pays qui tenterait de s'immiscer dans ses affaires.

Dans un contact téléphonique ce soir avec la TV arabe syrienne, M. Matuzov a souligné que la Russie œuvre à assurer la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient parce qu'elle est contre les mutations importées de l'étranger, accusant Israël et Washington de provoquer les événements dans la région.

Il a ajouté que la Russie se tient aux côtés de l'Iran, de la Syrie et de tous les pays arabes qui aspirent à être indépendants de l'influence des Etats-Unis d'Amérique.

"Les Etats-Unis ne peuvent pas imposer leur volonté sur la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil, ou l'Amérique du Sud", a-t-il fait noter.

"La Russie défend les intérêts de sa sécurité régionale dans différentes parties du monde, y compris le Moyen-Orient, et cela est le fondement important qui doit être connu par tous", a-t-il précisé.

Pour sa part, le secrétaire général adjoint de l'Union des avocats arabes, Samih Khreis, a déclaré que certaines parties cherchaient à internationaliser la crise en Syrie afin de dresser le chemin à une intervention militaire internationale.

Il a indiqué dans une interview accordée à la TV syrienne que l'aval donné par la Syrie à mener un dialogue servait d'une preuve claire sur le sérieux des dirigeants syriens quant à la réalisation des réformes.

À son tour, l'analyste politique jordanien, Ibrahim Allouche, a dit que les tentatives des médias de justifier la présence des personnes armées entre les manifestants prouvent que les martyrs de l'armée syrienne et les citoyens innocents ont été assassinés par des hommes armés.

Il a mis l'accent sur un document de Elliott Abrams, l'un des décideurs les plus importants au sein du département d'Etat américain, dans lequel il parle d'un plan pour renverser le régime en Syrie.

De son côté, Mohamed Habib Saleh, professeur des relations internationales à l'Université de Damas, a fait noter que la direction syrienne a mis en œuvre des mesures pratiques mais n'a pourtant pas eu le minimum d'acceptation du monde arabe.

A.A. / L.A.
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